L’Unige face à son avenir.

L’université va-t-elle disparaître ?

Saviez-vous que le nombre d’étudiant·es à l’université ne cesse d’augmenter depuis quelques années ? Quelle est la raison de ce phénomène ? On a pourtant tendance à penser que le monde académique perd de son attractivité, à l’heure des slasheur·euses ou des entrepreneur·euses qui rejettent les cursus classiques pour se lancer à la conquête de l’indépendance. Nous avons donc posé la question à Pablo Achard, responsable de la Cellule stratégie et prospective de l’Université de Genève.. Il travaille main dans la main avec le Rectorat afin d’imaginer le futur de l’université : quels sont les scénarios éventuels de transformation et d’adaptation du système ?

Un modèle historique

Selon le professionnel, l’Université telle qu’on la connaît est vouée à perdurer dans le temps. Ce genre d’institution a traversé les guerres et les crises, et ce n’est pas parce que notre société connaît un profond changement avec l’arrivée des nouvelles technologies que son essence devrait perdre en importance. Au contraire, l’idée, c’est de concilier nouvelles approches et pratiques avec la vision même du monde universitaire : développer son esprit critique, apprendre avec ses pairs, et surtout, se former à des métiers et des carrières bien précises. Pour Pablo Achard, posséder un diplôme est gage de qualité, et les plus grandes innovations sont souvent développées à proximité des campus. Pourquoi ne pas travailler main dans la main entre académicien·nes et innovateur·euses afin de créer les meilleures solutions de demain ?

S’adapter ou se réinventer

Cependant, l’Université n’est pas restée inchangée au fil du temps. Elle doit aussi s’adapter à une population toujours plus croissante et exigeante. Nos modes de vies exigent également davantage de flexibilité : pourquoi ne pas alors imaginer un mode de formation qui n’est plus “en bloc” et linéaire, mais plutôt en continu et davantage fragmenté ? Tel est le genre de pistes qui peuvent être envisagées. En tout cas, ce qui semble sûr pour Pablo Achard, c’est que l’Université ne risque pas de se dissoudre de sitôt.

 

L’Unige face à son avenir.

L’université va-t-elle disparaître ?

Saviez-vous que le nombre d’étudiant·es à l’université ne cesse d’augmenter depuis quelques années ? Quelle est la raison de ce phénomène ? On a pourtant tendance à penser que le monde académique perd de son attractivité, à l’heure des slasheur·euses ou des entrepreneur·euses qui rejettent les cursus classiques pour se lancer à la conquête de l’indépendance. Nous avons donc posé la question à Pablo Achard, responsable de la Cellule stratégie et prospective de l’Université de Genève.. Il travaille main dans la main avec le Rectorat afin d’imaginer le futur de l’université : quels sont les scénarios éventuels de transformation et d’adaptation du système ?

Un modèle historique

Selon le professionnel, l’Université telle qu’on la connaît est vouée à perdurer dans le temps. Ce genre d’institution a traversé les guerres et les crises, et ce n’est pas parce que notre société connaît un profond changement avec l’arrivée des nouvelles technologies que son essence devrait perdre en importance. Au contraire, l’idée, c’est de concilier nouvelles approches et pratiques avec la vision même du monde universitaire : développer son esprit critique, apprendre avec ses pairs, et surtout, se former à des métiers et des carrières bien précises. Pour Pablo Achard, posséder un diplôme est gage de qualité, et les plus grandes innovations sont souvent développées à proximité des campus. Pourquoi ne pas travailler main dans la main entre académicien·nes et innovateur·euses afin de créer les meilleures solutions de demain ?

S’adapter ou se réinventer

Cependant, l’Université n’est pas restée inchangée au fil du temps. Elle doit aussi s’adapter à une population toujours plus croissante et exigeante. Nos modes de vies exigent également davantage de flexibilité : pourquoi ne pas alors imaginer un mode de formation qui n’est plus “en bloc” et linéaire, mais plutôt en continu et davantage fragmenté ? Tel est le genre de pistes qui peuvent être envisagées. En tout cas, ce qui semble sûr pour Pablo Achard, c’est que l’Université ne risque pas de se dissoudre de sitôt.

 

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